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Comment préparer son itinéraire de randonnée

Partir à l'aventure sur les sentiers est une expérience exaltante, mais elle ne s'improvise pas. Qui n'a jamais entendu parler d'un randonneur égaré à la tombée de la nuit ou surpris par un orage parce qu'il n'avait pas préparé son parcours ? Ces situations, heureusement, peuvent être évitées si vous suivez nos conseils.

Partir en randonnée est l'une des meilleures façons de profiter de la nature. Que ce soit pour une courte balade ou un trek de plusieurs jours, bien préparer son itinéraire de randonnée est indispensable pour vivre une expérience positive et en toute sécurité. Une bonne préparation vous permet d'anticiper les éventuelles difficultés et d'éviter bien des mauvaises surprises. En planifiant votre parcours à l'avance, vous pourrez partir l'esprit tranquille et vous concentrer pleinement sur la découverte de paysages grandioses et la joie d'évoluer en plein air.

Points clés

  • Choisir un itinéraire adapté à son niveau en vérifiant distance, dénivelé et difficulté.
  • Utiliser des cartes IGN 1/25 000 et applications fiables pour tracer et estimer la durée.
  • Consulter la météo locale avant le départ et adapter le parcours en cas de risque.
  • Prévoir un sac avec 2L d’eau, trousse de secours, lampe frontale et vêtements adaptés.
  • Emporter des outils d’orientation : carte, boussole, GPS chargé et version papier de secours.
  • Informer un proche de votre itinéraire et heure de retour pour faciliter les secours en cas d’imprévu.

Préparation : bien choisir son parcours

Prendre le temps de tracer et d'étudier son itinéraire offre de nombreux avantages. Sur le plan de la sécurité, cela réduit considérablement les risques de se perdre ou de se retrouver sur un terrain inadapté à votre niveau. Vous saurez à quoi vous attendre en termes de distance, de dénivelé et de durée, ce qui vous aidera à gérer votre effort selon votre condition physique. Par ailleurs, une préparation minutieuse intègre les données météo et l'état du terrain, évitant de vous exposer à des conditions dangereuses (orage en montagne, sentier inondé, etc...).

Sur le plan de l'expérience, un itinéraire bien préparé vous assure une randonnée plus agréable et riche en découvertes. En choisissant judicieusement votre parcours, vous profitez pleinement des points d'intérêt (panoramas, lacs, forêts) tout en respectant votre rythme. Vous évitez les détours inutiles et optimisez votre temps sur le sentier. Au final, préparer son itinéraire de randonnée, c'est mettre toutes les chances de son côté pour une aventure réussie, tant sur le plan sportif que pour le plaisir d'être en pleine nature.

Prendre le temps de préparer sa sortie fait partie du plaisir : étudier la carte et imaginer le parcours, c'est déjà voyager un peu avant l'heure !

Pour réussir votre excursion en haute altitude, consultez notre guide pour planifier une randonnée en montagne.

préparation randonnée

Un parcours de rando adapté à son niveau

La première étape de la préparation consiste à choisir un parcours de randonnée en adéquation avec votre expérience et votre condition physique. Notre premier conseil est d'être honnête sur votre niveau : un randonneur débutant ne partira pas sur un sentier de haute montagne engagé. Renseignez-vous sur la difficulté de l'itinéraire : longueur du trajet, dénivelé cumulé (c'est-à-dire la somme des montées) et type de chemin de randonnée emprunté. En effet, un chemin large et bien tracé sera plus facile à suivre qu'un sentier escarpé ou mal défini. Tenez compte également de la nature du terrain : un itinéraire peut être roulant et facile ou au contraire très accidenté. Marcher 10 km sur un chemin plat en forêt n'a rien à voir avec 10 km sur un pierrier instable en montagne ! Adaptez donc votre choix en fonction de ces caractéristiques, en plus des chiffres bruts. Enfin, évaluez honnêtement votre endurance et vos capacités du moment. Par exemple, si vous n'avez pas beaucoup pratiqué récemment, privilégiez une rando courte avec peu de dénivelé pour commencer, puis augmentez progressivement la difficulté des parcours.

Il existe généralement des classifications ou indications de niveau sur les topo-guides ou sites spécialisés (facile, modéré, difficile, par exemple). N'hésitez pas à consulter ces informations pour évaluer si le parcours vous convient. Posez-vous les bonnes questions : Combien de kilomètres suis-je capable de marcher en une journée ? Ai-je l'habitude de grimper plusieurs centaines de mètres de dénivelé d'une traite ? En cas de doute, restez prudent et optez pour un itinéraire légèrement en-dessous de vos capacités plutôt que l'inverse. Vous prendrez plus de plaisir sur un trajet à votre portée que sur un parcours trop ambitieux où la fatigue gâcherait l'expérience. Par exemple, ne sous-estimez pas la montagne : un parcours rando de 5 km peut s'avérer plus éprouvant que 10 km en plaine s'il comporte 1000 m de dénivelé !

Si vous envisagez un trek sur plusieurs jours, la préparation est encore plus cruciale. Découpez votre itinéraire en étapes journalières cohérentes. Renseignez-vous sur les possibilités d'hébergement à chaque étape (refuge, gîte, camping) ou sur les zones où le bivouac est autorisé si vous dormez sous tente (en France, le bivouac est souvent toléré du coucher au lever du soleil hors zones interdites, renseignez-vous). Pour plus d'infos sur le sujet, lisez notre guide pour réussir votre bivouac. Assurez-vous également de pouvoir vous ravitailler en eau et en nourriture sur le parcours, ou bien de porter ce qu'il faut dans votre sac en conséquence.

Consulter cartes IGN et guides, et s’informer sur le terrain

Une bonne préparation passe par la collecte d'informations fiables sur l'itinéraire envisagé. Pour cela, appuyez-vous sur des cartes de randonnée et des guides spécialisés. En France, les cartes IGN au 1/25 000 (1 cm = 250 m) sont la référence pour visualiser le relief, les sentiers et les détails du terrain. Étudiez la carte pour repérer le tracé du sentier, les intersections, les points d'eau, les zones exposées ou délicates. Les guides de randonnée (topo-guides, sites internet, applications dédiées) fournissent souvent des descriptions d'itinéraires avec la durée estimée, la difficulté, et parfois des retours d'expérience d'autres randonneurs.

Informez-vous sur les conditions du terrain avant de partir. Un sentier peut être temporairement fermé ou dangereux suite à des intempéries (éboulis, arbre tombé, crue de rivière, etc.). Consultez les bulletins des parcs naturels, offices de tourisme locaux ou forums de randonneurs pour savoir si le chemin est praticable à la période où vous prévoyez d'y aller. Vérifiez également si la période est propice : certains itinéraires en montagne ne sont accessibles qu'en été, d'autres peuvent être boueux ou glissants après de fortes pluies. En recueillant toutes ces informations en amont, vous éviterez de mauvaises surprises sur le terrain.

Par ailleurs, privilégiez les sentiers balisés et entretenus, surtout si vous partez dans une région que vous ne connaissez pas bien. Le balisage (marques de peinture sur les rochers ou arbres, panneaux directionnels) indique que le chemin est officiel et suivi par les gestionnaires locaux, ce qui est un gage de sécurité. Sur les cartes IGN, ces sentiers balisés sont généralement marqués clairement (par exemple, les itinéraires de Grande Randonnée ou GR en rouge et blanc, les sentiers de petite randonnée en jaune, etc.). Suivre un itinéraire balisé vous simplifiera la navigation et limitera les risques de vous perdre. Vous pouvez bien sûr sortir des sentiers battus si vous êtes un randonneur expérimenté, mais cela demande des compétences d'orientation avancées et une prudence accrue.

Prendre en compte la météo

La météo est un facteur déterminant dans le choix et la préparation d'une randonnée qui plus est en montagne. Avant de finaliser votre itinéraire, consultez les prévisions météorologiques pour la région et la date prévues, idéalement la veille et de nouveau le matin du départ. Utilisez des sources fiables (par exemple Météo-France ou des applications spécialisées montagne) et prêtez attention aux alertes émises (orage, canicule, etc.).

Une belle randonnée peut rapidement tourner à l'épreuve si le temps se gâte et que vous n'y êtes pas préparé. En montagne notamment, le temps peut changer très vite : un orage l'après-midi, du brouillard persistant ou une vague de chaleur sont autant de situations à anticiper.

Si la météo annoncée est mauvaise (orage violent, fortes pluies, canicule extrême, risque d'avalanche en hiver, etc.), il est généralement plus sage de reporter la sortie ou de choisir un autre itinéraire moins exposé. Ne prenez pas de risques inutiles face aux éléments naturels. Par temps incertain, optez pour un parcours plus court ou en basse altitude où vous pourrez faire demi-tour facilement en cas de besoin, plutôt qu'une longue randonnée en montagne sans échappatoire.

Durant la rando

Gardez un œil sur la météo pendant la marche. Si le ciel s'assombrit ou que le tonnerre gronde au loin, ne tardez pas à chercher un abri ou à faire demi-tour si vous êtes sur une crête exposée. En montagne, les orages peuvent être particulièrement dangereux (risque de foudre), de même que le brouillard dense qui peut désorienter. Avoir une application météo ou une radio peut aider à suivre l'évolution en temps réel, mais souvent vos propres observations seront les plus utiles (nuages menaçants, vent qui se lève soudainement...). En anticipant ces changements, vous éviterez de vous mettre en danger inutilement.

météo en randonnée

La saison est également à considérer

En début de printemps, il peut rester de la neige en altitude, rendant certains passages impraticables sans équipement spécifique. À l'inverse, en plein été, la chaleur peut rendre la marche pénible sur les sentiers découverts sans ombre - il faudra alors partir tôt le matin et prévoir beaucoup d'eau. 

Renseignez-vous sur les heures de lever et coucher du soleil afin de ne pas vous faire surprendre par la nuit. Adapter votre itinéraire et votre horaire en fonction de la saison et de la météo vous assure une randonnée plus sûre et plus agréable.

Planification : tracer l’itinéraire et évaluer la durée

Maintenant que votre parcours est défini et que vous avez rassemblé toutes les informations nécessaires (topo, météo, etc.), il faut passer à la planification concrète de l'itinéraire. Cette étape consiste à tracer le chemin sur la carte et à calculer les paramètres clés de votre randonnée.

Quelle application pour tracer un parcours ?

Une fois le parcours défini, il est temps de le tracer sur une carte pour affiner la planification. De nos jours, on dispose de nombreux outils numériques pour faciliter ce travail. Un GPS de randonnée, des applications de cartographie (comme Google Maps ou Géoportail) et des logiciels de planification d'itinéraires spécialisés permettent de préparer précisément votre trajet.

Par exemple, il existe des sites et applications dédiés : Visorando, IGN Rando, Komoot, MaRando pour n'en citer que quelques-uns. Il suffit de sélectionner ou tracer le chemin sur la carte : l'outil calculera automatiquement la distance à parcourir et le profil d'altitude. Ces applications intègrent souvent les chemins de randonnée officiels et même le balisage, ce qui aide à suivre un tracé cohérent.

Profitez-en aussi pour repérer les points d'intérêt le long de votre trajet. Par exemple, notez les belvédères ou sommets offrant une vue exceptionnelle, les lacs où vous pourrez faire une pause pique-nique, ou les refuges où vous avez la possibilité de vous reposer. Intégrer ces étapes dans votre itinéraire permet de rythmer la marche et de prévoir à l'avance les endroits propices pour les pauses (ou pour le bivouac, si vous partez plusieurs jours).

Si vous utilisez un GPS ou une montre connectée, vous pouvez programmer l'itinéraire à l'avance. La plupart des montres GPS de randonnée ou des applications mobiles permettent d'importer un fichier d'itinéraire (souvent au format GPX) que vous aurez créé sur un logiciel. Ainsi, vous pourrez suivre le parcours sur l'écran de l'appareil une fois sur le terrain.

Attention au réseau mobile - Astuces

  • Pensez aussi à télécharger vos cartes sur l'application à l'avance pour les consulter hors-ligne (en montagne, le réseau mobile n'est pas garanti). C'est très pratique pour rester sur le bon chemin, surtout aux intersections ou en cas de brouillard. Cependant, ne vous reposez pas exclusivement sur la technologie : les batteries peuvent se décharger et le signal GPS peut être capricieux en forêt dense ou en vallée encaissée.
  • Assurez-vous d'avoir également une version papier de la carte IGN randonnée de la zone, sur laquelle vous avez surligné votre itinéraire, ainsi qu'une boussole (nous y reviendrons dans la section équipement). Savoir utiliser une carte papier reste une compétence précieuse pour s'orienter en autonomie.

Estimer les distances, le dénivelé et le temps de marche

Planifier un itinéraire ne se limite pas à tracer une ligne sur la carte : il faut aussi estimer l'effort nécessaire et le temps que cela prendra. Grâce aux outils précédemment cités, vous obtiendrez la distance totale de votre randonnée ainsi que le dénivelé positif cumulé. Ces deux données sont fondamentales pour évaluer la difficulté. Par exemple, 15 km de sentier quasiment plat ne demandent pas le même effort que 15 km avec 1200 mètres de montée ! Analysez le profil de votre parcours : combien de montées et descentes comporte-t-il, et sur quelle distance sont-elles réparties ? Un itinéraire en dents de scie (multiples montées/descentes) peut être plus fatigant qu'une longue montée suivie d'une longue descente.

À partir de la distance et du dénivelé, vous pouvez estimer un temps de marche. La vitesse de marche varie d'une personne à l'autre, mais on considère souvent qu'un randonneur moyen marche autour de 4 à 5 km par heure sur du terrain facile et relativement plat. Ensuite, il faut ajouter du temps pour les montées : une règle courante est de compter entre 15 et 20 minutes par tranche de 100 mètres de dénivelé positif. Autrement dit, environ 1 heure de marche supplémentaire pour chaque 300 à 400 m de montée. Ces chiffres restent des moyennes : un randonneur très entraîné ira plus vite en montée, tandis qu'un débutant mettra peut-être 1 heure pour 200 m de dénivelé. Pour illustrer, un itinéraire de 12 km avec 600 m de montée pourra demander environ 3 h (pour la distance) + 2 h (pour le dénivelé) = 5 h de marche effective, hors pauses. Bien sûr, ajustez si le terrain est difficile ou si vous marchez plus lentement.

N'oubliez pas non plus que la descente peut prendre du temps, surtout si le terrain est technique ou si la fatigue se fait sentir – et elle sollicite beaucoup les genoux.

Une fois que vous avez une estimation de votre temps de marche, prévoyez des marges de sécurité. Il est prudent de partir tôt le matin pour bénéficier de la lumière du jour le plus longtemps possible, et de planifier des pauses régulières. Par exemple, prévoyez une petite pause de 5-10 minutes toutes les heures pour vous hydrater et souffler, et une pause plus longue pour le pique-nique le midi si vous partez à la journée. Intégrez ces arrêts dans votre planning : ils font partie du plaisir de la randonnée et vous aideront à mieux repartir. Si votre calcul prévoit une arrivée en fin de journée, assurez-vous de garder une marge avant la tombée de la nuit. Mieux vaut terminer un peu plus tôt que prévu que de se retrouver dans l'obscurité parce que le parcours a pris plus de temps que prévu.

En planifiant soigneusement distance, dénivelé et temps de marche, vous aurez une vision claire du déroulement de votre activité et pourrez l'aborder sereinement.

Enfin, prévoyez toujours une solution de repli au cas où tout ne se passerait pas comme prévu. Repérez par exemple sur la carte un raccourci pour redescendre plus rapidement ou un itinéraire alternatif moins exposé en cas de météo défavorable. Avoir envisagé ces plans B fait aussi partie d'une bonne planification.

lire une carte de rando

Matériel : s’orienter avec le bon équipement

Pour suivre l'itinéraire que vous avez préparé, il est essentiel d'avoir le bon matériel d'orientation. Même si vous utilisez un GPS ou un smartphone, rien ne remplace les outils classiques en cas de panne de batterie ou d'absence de réseau. Voici les équipements de base à emporter pour s’orienter efficacement en randonnée :

  • Cartes IGN : la carte papier reste l'outil de référence du randonneur. Une carte topographique au 1/25 000 (1 cm = 250 m) comme les cartes IGN (Institut Géographique National) détaille les courbes de niveau, les sentiers, les points d'eau, les refuges et autres informations cruciales. Elle permet d'avoir une vue d'ensemble de la zone et de préparer éventuellement un plan B si nécessaire. Pensez à protéger votre carte de la pluie (housse plastique) et à la plier de façon judicieuse pour l'avoir rapidement à portée de main.
  • Boussoles : savoir lire une carte et utiliser une boussole est fondamental pour s'engager en pleine nature. Une boussole de randonnée vous permet d'orienter votre carte par rapport au nord et de suivre un azimut (direction) précis si vous devez quitter le sentier balisé. En combinant la lecture de la carte et de la boussole, vous pourrez naviguer même sans aucune aide électronique. Choisissez une boussole adaptée à la randonnée, de préférence avec une base transparente avec règle graduée pour mesurer des distances sur la carte.
  • Montres GPS : les montres GPS de randonnée (ou GPS de poche) sont des alliées précieuses pour suivre votre progression et garder le cap. Ces appareils utilisent les satellites pour indiquer votre position exacte, votre altitude, et souvent bien plus (votre vitesse, la distance parcourue, la fréquence cardiaque pour les modèles multisports, etc.). Une montre GPS avec cartographie intégrée peut afficher l'itinéraire que vous avez programmé et vous alerter si vous vous en écartez. C'est un atout sécurité indéniable, surtout en terrain inconnu. Veillez à bien charger la batterie avant de partir et éventuellement à emporter une batterie externe si votre randonnée est longue, car l'utilisation intensive du GPS consomme beaucoup d'énergie.
  • Autres instruments et éclairage : d'autres accessoires peuvent compléter votre panoplie d'orientation. Un altimètre, par exemple, indique votre altitude grâce à la pression atmosphérique : c'est très utile pour se situer sur la carte (en comparant avec les courbes de niveau). Aujourd'hui l'altimètre est souvent intégré dans les montres GPS, mais il existe aussi des altimètres autonomes. Par ailleurs, prévoyez un moyen d'éclairage comme une lampe frontale dans votre sac. Si la nuit tombe ou en cas de passage en sous-bois sombre, une frontale vous permettra de voir où vous mettez les pieds et de continuer à avancer en sécurité. Elle est aussi indispensable si jamais vous devez prolonger la marche plus tard que prévu. Pensez à vérifier ses piles ou sa batterie avant de partir.
  • Retrouvez d'ailleurs l'ensemble de ces équipements dans la rubrique Équipement d'orientation et éclairage sur Glisshop. Vous pourrez ainsi vous équiper de tout le nécessaire pour vous guider en randonnée, et partir l'esprit tranquille.

    Sécurité et conseils pratiques en randonnée

    Même avec une bonne préparation et un bon équipement, la vigilance reste de mise sur le terrain. Dans cette dernière partie, nous abordons les réflexes à avoir et astuces à connaître pour éviter les risques et faire face aux imprévus lors de votre sortie au grand air.

    Préparer son sac et anticiper ses besoins

    Une randonnée réussie est aussi une randonnée où l'on a le bon équipment à portée de main. Avant de partir, assurez-vous d'emporter l'équipement adéquat dans votre sac à dos. Voici une liste non exhaustive de ce que votre sac à dos de randonnée devrait contenir :

    • Eau : au minimum 1,5 à 2 litres par personne pour la journée. En cas de forte chaleur ou d'effort intense, prévoyez davantage. Si vous ne pouvez pas tout emporter, une gourde filtrante vous permettra de purifier l'eau des ruisseaux en route.
    • Nourriture : des encas énergétiques (barres de céréales, fruits secs, chocolat) et un repas pour le midi si nécessaire. Prévoyez un peu plus que le strict minimum pour pallier un retard ou un besoin d'énergie supplémentaire.
    • Trousse de secours : pansements (y compris spéciaux ampoules), bandages, compresses, désinfectant, couverture de survie, petits ciseaux, pince à tiques, sifflet, couteau multifonctions, antalgiques... Adaptez le contenu à vos besoins personnels (médicaments spécifiques, etc.).
    • Vêtements adaptés : une couche chaude (polaire ou doudoune légère) et une veste imperméable, même si le ciel est bleu au départ. Une casquette ou un chapeau et de la crème solaire en été, des gants et un bonnet en altitude ou hors-saison. Une paire de chaussettes de rechange peut aussi être précieuse en cas de pieds mouillés.
    • Orientation et éclairage : une lampe frontale en état de marche (avec piles de rechange ou batterie chargée) est indispensable, ainsi qu'un moyen d'orientation de secours : carte et boussole (en plus de votre GPS ou smartphone). Un briquet ou des allumettes peuvent également être utiles en cas d'urgence.
    • Communication : votre téléphone portable, bien chargé (pensez au mode avion pour économiser la batterie quand vous n'avez pas de réseau) et éventuellement une batterie externe d'appoint. Assurez-vous d'avoir enregistré les numéros d'urgence (le 112 fonctionne dans toute l'Europe).

    Avant de partir, informez un proche de votre itinéraire prévu : indiquez-lui votre point de départ, le parcours que vous comptez suivre et votre heure approximative de retour. C'est une précaution essentielle. En cas de problème, cette personne pourra alerter les secours et leur fournir de précieuses indications sur votre localisation. De votre côté, essayez de respecter l'itinéraire annoncé. Évitez d'improviser une extension de parcours non prévue, surtout si cela rallonge significativement la durée. Si vous décidez malgré tout de modifier vos plans (par exemple prendre un raccourci ou un autre chemin), et si vous avez du réseau téléphonique, informez-en vos proches pour qu'ils ne s'inquiètent pas inutilement et sachent où vous chercher le cas échéant.

    Randonner en période de chasse

    Randonner en période de chasse nécessite une vigilance accrue pour assurer votre sécurité tout en respectant les activités cynégétiques. Voici quelques recommandations pour cohabiter harmonieusement avec les chasseurs :

    1. S'informer avant de partir : renseignez-vous sur les dates et zones de chasse en consultant les arrêtés préfectoraux ou en contactant les mairies locales. Certaines applications mobiles, comme "Melckone", indiquent en temps réel les chasses en cours.
    2. Porter des vêtements visibles : optez pour des tenues aux couleurs vives, telles que l'orange fluorescent, pour être facilement repérable. L'ajout d'accessoires réfléchissants ou d'une chasuble de sécurité est également recommandé.
    3. Rester sur les sentiers balisés : évitez de vous aventurer hors des chemins officiels, car les chasseurs connaissent ces parcours et y sont moins susceptibles de chasser.
    4. Être attentif à la signalisation : Prêtez attention aux panneaux indiquant une chasse en cours et respectez les consignes affichées. Si un itinéraire est fermé pour cause de battue, choisissez un autre chemin.
    5. Dialoguer avec les chasseurs : si vous rencontrez des chasseurs, engagez une conversation cordiale pour vous informer sur les zones chassées et adapter votre parcours en conséquence.
    6. Éviter les heures critiques : privilégiez les randonnées en milieu de journée, car la chasse est souvent plus active à l'aube et au crépuscule.
    7. Garder les animaux en laisse : si vous randonnez avec un chien, maintenez-le en laisse pour éviter qu'il ne s'éloigne et ne perturbe une chasse en cours.

    En appliquant ces conseils, vous contribuerez à une cohabitation sereine entre randonneurs et chasseurs, tout en profitant en toute sécurité des plaisirs de la nature.

    Rester prudent sur les chemins et gérer les imprévus

    Une fois sur les sentiers, gardez à l'esprit quelques règles de base de la sécurité en randonnée. D'abord, ne partez pas seul si possible : à plusieurs, on peut s'épauler et mieux réagir en cas de problème. Ensuite, restez sur les sentiers balisés autant que possible. Ne coupez pas à travers les lacets du chemin (même si cela semble raccourcir) : c'est dangereux et cela abîme le terrain. Les chemins balisés ont été tracés pour éviter les zones dangereuses et sont entretenus régulièrement. S'aventurer hors-piste sans expérience augmente le risque de glissades, de chutes ou de se perdre. Le balisage est là pour vous guider : suivez les marques de peinture ou les panneaux et vérifiez de temps en temps que vous êtes toujours sur la bonne voie, en comparant avec votre carte ou GPS. Si vous avez un doute et pensez vous être égaré, ne vous enfoncez pas davantage hors-trace : faites demi-tour jusqu'au dernier point de repère identifiable (balisage, croisement) pour retrouver le bon chemin.

    La vitesse de marche

    Adaptez votre allure en fonction du terrain et de votre forme du jour. Inutile de courir après le temps : l'objectif est d'arriver en sécurité en profitant du parcours. Faites des pauses dès que quelqu'un du groupe en ressent le besoin. Soyez attentif aux signes de fatigue excessive ou de déshydratation (vertiges, maux de tête, crampes) et réagissez en conséquence : arrêtez-vous à l'ombre, hydratez-vous, mangez un morceau sucré si besoin. La gestion de la condition physique en cours de route est primordiale. N'hésitez pas à faire demi-tour ou à écourter la randonnée si vous sentez que votre corps ou celui d'un coéquipier ne suit plus. Il vaut mieux renoncer à quelques kilomètres que de se blesser en forçant trop. La montagne sera toujours là demain : vous pourrez revenir tenter votre chance une autre fois, mieux reposé ou mieux entraîné.

    Nature : émerveillement et prudence vont de pair

    Faites preuve de bon sens et de respect tout au long de votre sortie. Respectez la nature : ne laissez pas de trace de votre passage (ramenez vos déchets) et suivez les consignes locales (réglementation dans les réserves naturelles, périodes de chasse, etc.). Soyez aussi attentif à la faune : observez les animaux sauvages à distance sans chercher à les approcher ni les nourrir. En zone pastorale, contournez largement les troupeaux et restez calme si un chien de protection s'approche. Protégez-vous contre les tiques en restant sur les sentiers et inspectez-vous après la rando. Prenez garde également où vous mettez les mains et les pieds dans les pierriers ou hautes herbes, afin d'éviter les mauvaises rencontres avec une vipère ou un insecte. Ces risques sont rares, mais mieux vaut être conscient de leur existence. La sécurité passe enfin par le respect de l'environnement et des autres usagers des sentiers. En étant bien préparé et responsable, vous contribuez à ce que la randonnée reste un plaisir pour tous.

    Même en prenant toutes les précautions, un accident peut survenir. En cas de pépin, gardez votre calme. Si quelqu'un se blesse légèrement (entorse sans gravité, petite coupure), utilisez le contenu de votre trousse de secours pour le soigner sur place.

    • Pour les accidents sérieux (fracture, blessure à la tête, malaise...), il faut prévenir les secours au plus vite. Appelez le 112 (numéro d'urgence européen) ou le numéro local si disponible (par exemple, le 15 pour le SAMU en France, ou le 18 pour les pompiers).Donnez le plus d'informations possible sur la nature de l'accident, l'état de la personne et votre localisation (d'où l'intérêt de connaître précisément votre itinéraire et votre position).
    • Si vous n'avez pas de réseau mobile à l'endroit de l'accident, essayez de déplacer légèrement la victime ou votre groupe vers un point haut ou dégagé pour capter du signal, ou envoyez l'un des membres du groupe chercher du réseau ou de l'aide (jamais une personne seule ne doit partir loin, restez au minimum à deux). Si vous randonnez fréquemment en zone sans réseau, envisagez d'emporter une balise de détresse satellite qui permet d'alerter les secours où que vous soyez (c'est un investissement, mais un atout sécurité précieux pour les treks isolés).
    • En attendant l'arrivée des secours, mettez la victime en sécurité (à l'abri du froid, couverte avec la couverture de survie, et rassurez-la). Appliquer les premiers secours de base peut sauver des vies en attendant les professionnels : n'hésitez pas à vous former aux gestes de premiers secours (par exemple via la formation PSC1) avant de partir en randonnée. Ces connaissances peuvent s'avérer très utiles et rassurantes.

    Conclusion

    Préparer son itinéraire de randonnée dans les moindres détails peut sembler fastidieux au premier abord, mais c'est la clé pour profiter pleinement de votre sortie. En résumé, choisissez un parcours adapté à votre niveau et à vos envies, renseignez-vous sur le terrain et la météo, planifiez soigneusement votre trajet (distance, dénivelé, timing) et équipez-vous du bon équipement d'orientation et de sécurité adéquat. Cette rigueur en amont vous apportera une tranquillité d'esprit pendant la marche : vous saurez où vous allez et comment, ce qui vous permettra de vous concentrer sur le plaisir de la découverte.

    Une randonnée pédestre bien préparée est non seulement plus sûre, mais aussi plus riche en expériences. Vous éviterez les galères et les risques inutiles, tout en vous donnant la chance de vivre pleinement la beauté de la nature. Alors n'hésitez plus, enfilez vos chaussures de marche, planifiez votre prochaine aventure et partez explorer la nature en toute sécurité. Bonne randonnée !

    En résumé, les points clés pour préparer une randonnée :

    • Choisissez un itinéraire adapté à votre niveau et renseignez-vous à fond (cartes, guides, état des sentiers, météo).
    • Planifiez le trajet en détail : distance, dénivelé, temps de marche estimé, pauses, et prévoyez un plan B en cas d'imprévu.
    • Emportez le matériel d'orientation approprié : carte IGN, boussole, montre GPS, et sachez vous en servir.
    • Préparez correctement votre sac à dos avec eau, nourriture, vêtements adaptés, trousse de secours et lampe frontale.
    • Informez un proche de votre itinéraire prévu et de votre heure de retour estimée.
    • Sur le terrain, respectez le balisage des sentiers, gérez votre effort, surveillez la météo et n'hésitez pas à renoncer si nécessaire.

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